Ce matin, ma fille s’est levée et m’a dit « maman, ça sent la piscine… »
Et oui, je sens la piscine ou plutôt l’eau de javel, à qui la faute, mon pantalon blue militaire…

Une lubie ou plutôt fortement influencée par la blogosphère, j’ai ressort un vieux jean Levis de mon placard et farfouillé sous l’évier pour trouver des berlingots d’eau de javel pour un simili tye and dye.

J-2 : je fais des nœuds à mon jean, deux par jambes et je le saucissonne avec de la ficelle en haut et en bas puis je verse deux berlingots d’eau de javel dans ma bassine puis le jean et je complète avec de l’eau froide. Ben, il ne se passe rien de rien et mon jean reste d’un beau bleu.

J-1 : je sors la grande artillerie et achète à moins de 1 euro, un bidon de deux litres d’eau de javel, qui est la plus forte, c’est moi. Deuxième tentative, je verse toute l’eau de javel dans la basinne puis le jean et je complète avec un peu d’eau, rien au bout d’une heure, je desespère mais au bout de 3 heures, du blanc apparaît aux coutures, je décide de le laisser toute la nuit et je le retourne vers 4h00 du matin (pipi de la nuit !!!).

Jour J : je le rince sommairement et ôte la ficelle, ça va puis très péniblement les nœuds (n’est pas Coluche qui veut qui fait des nœuds pour tester les enzymes gloutons de la lessive) et je le lave deux fois à la machine.

Le résultat....


Oui mon jean pue mais je l’aime, mon côté hippie est ressorti d’un coup. Mais je m’aperçois de plus en plus que j’ai un imprimé de type camouflage militaire, un comble non.

Alors je résume, pour un pantalon de rêve mais qui pue ou plutôt sent le propre un peu trop propre, comptez 1 jean ou un pantalon coloré de coton épais, 2 litres d’eau de javel et une nuit de patience.